Prague, mai 2004 (1)

Fin avril 2004 je me suis rendu à Prague. C'est un voyage que je rêve depuis longtemps : être sur place pour le centenaire de la disparition d'Antonín Dvořák, partager ce moment avec les gens de son pays, vivre les hommages de ces musiciens que j'admire. Par hasard, le premier mai marquait aussi l'entrée officielle de la République Tchèque dans l'Union Européenne. Je ramène de ce court séjour beaucoup de souvenirs, et quelques photographies. Plutôt que de présenter un n-ième journal de voyage, j'ai choisi de privilégier les images, en accompagnant celles-ci de quelques commentaires quand cela m'a paru utile.

Au Rudolfinum

Ma première visite est pour le Rudolfinum, la salle de concert historique de la Philharmonie Tchèque. Je vais essayer, sans trop y croire, d'avoir des places pour les concerts de la Philharmonie. Par chance, j'ai l'un des derniers billets pour le concert du centenaire, retransmis dans le monde entier ! Je regrette que le programme soit si commun - Symphonie du Nouveau Monde et Concerto pour violoncelle - mais, franchement, ai-je le droit de me plaindre ?

Dvorak et le chateau de Prague Le Rudolfinum Dvorak et la tour de television
Quelques photos de la statue du maître devant le Rudolfinum

Prague avant l'Europe

Mais les Pragois ne font pas grand cas des commémorations musicales... la ville, pavoisée de drapeaux européens, est animée par quelques délégations étrangères et les jolies hôtesses de la Place Venceslas.

Prague matin Reflet de la modernite

Drapeaux

Les hotesses de l'Europe
La foule La foule La foule

Seuls quelques indices ténus rapellent que cette terre a connu l'un des régimes les plus féroces du siècle passé. Place Venceslas, en levant le regard on peut encore trouver des vestiges de l'art communiste... À deux pas de là, le musée du Communisme fait sa pub devant le Mac Do.

Statues Musee du communisme Musee du communisme

Promenade

Les rabatteurs de concerts pour touristes - un certain "orchestre philharmonique royal" qui fleure bon le piège à gogos - sont toujours présents devant la Tour Poudrière. Je préfère savourer une bonne Pilsen en contemplant la Vltava.

Vendeur Vendeur
Des rabatteurs en costume d'époque. Méfiance !

Biere Bateau Canard

Concerts

J'assiste à plusieurs concerts, tous dans le cycle du Centenaire. Le meilleur souvenir : le son que Jiří Belohlavek arrive à obtenir de son orchestre. Ce chef est réellement au-dessus du lot. Je me demande pourquoi il reste si méconnu. Une plaie : les sonneries de portables.

Sophie Sophie

Ci-dessus, sur l'île Sophie (Zofin), la petite salle de concert où ont retenti pour la première fois Vltava de Smetana et la Sérénade pour vents et cordes de Dvořák. Une salle très élégante.
Ci-dessous, au Rudolfinum, la salle de concert de la Philharmonie Tchèque (à gauche) et le monument vu de l'extérieur. Les personnes au milieu de la voie attendent le tram.

Rudolf Rudolf

Prague mai 2004, deuxième partie | Accueil du site