Zdeněk (Antonín Václav) FIBICH (1850-1900)

Petite chronologie de sa vie et de ses œuvres

1850 : naissance de Z. Fibich le 21 décembre dans une maison forestière à Všebořice près de Čáslav en Bohême de l’Est. Son père est inspecteur des forêts[1] du domaine du comte Auersperg. Sa mère d’origine viennoise lui apprend à jouer du piano.

1857 : sa famille déménage au mois décembre à Libáň dans la région de Chrudim (Bohême de l’Est).

1859 : Z. Fibich étudie à partir du 1er septembre au Lycée Académique de Vienne (1859-1862) où habite et travaille son grand-père maternel, Anton Römisch.

1861 : voyage à Trieste (16 mai-12 juin). Z. Fibich écrit son journal.

1862 : fin des études au Lycée Académique de Vienne. Il entre à l’automne au lycée pragois du quartier de Malostranská (1862-1865). Son professeur de musique, Zikmund Michal Kolešovský[2] est organiste de l’église saint Ignace de Prague.

1864 : leçons de piano à l’Institut musical de Bedřich Smetana.

1865 : composition des premières œuvres  : Pane lingua[3] à quatre voix et Le printemps, opus I (piano).

Z. Fibich dirige le premier mouvement de sa première symphonie en mi bémol majeur (inachevée) à Chrudim le 12 avril puis l’ouverture de son opéra Médée (inachevée) le 17 avril.

1865-1868 : études à Leipzig grâce la recommandation de son oncle Raymond Dreyschock[4]. Etudes de piano au conservatoire avec le pianiste et compositeur Ignaz Moscheles[5] l’harmonie avec Ernest Friedrich Richter[6].

Z. Fibich suit ensuite des cours particuliers de contrepoint avec Salomon Jadassohn[7]. Il compose sa Symphonie en sol mineur à Leipzig (1866)

Vacances et Noël en famille à Libáň en Bohême.

1867 : Z. Fibich dirige sa Symphonie en sol mineur à Chrudim (6 octobre).

1868 : représentation privée à Libáň de son opéra comique inachevé Kapellmeister in Venedig[8] (6 janvier). La famille Fibich s’installe pendant l’été à Žáky près de Čáslav. Départ pour un séjour d’une année à Paris pendant lequel il enseigne et joue du piano dans des familles de l’aristocratie.

1869 : composition de la Sonatine en ré mineur, opus 27, pour violon et piano (datée du 31 mai). Le compositeur rentre pour les vacances dans sa famille et reprend ses études en octobre à Mannheim avec Vincent Lachner[9].

1870 : nouveau séjour dans sa famille  à partir de juin. Z. Fibich commence à composer en automne son opéra Bukovín, opus 18, sur un livret de l’écrivain Karel Sabina[10].

1871 : fin de la composition de l’opéra Bukovín (mars). Sa famille s’installe à Prague au printemps. Z. Fibich est déjà, à cette époque, l’auteur d’environ 200 compositions. Il fait la connaissance d’Otakar Hostinský[11]. Cette rencontre est le début d’une amitié qui durera toute la vie.

Z. Fibich compose l’ouverture et la musique de scène pour la pièce de Josef Jiří Kolár[12] Pražský žid (Le juif pragois), la sonate pour piano en ré mineur, les Cinq chansons sur le cycle  de poêmes de Vitězslav Hálek[13] Večerní písně (Chants du soir), opus 5. Le 21 décembre, Z. Fibich et Jan Ludevít Procházka[14] interprêtent la version pour piano de l’ouverture de l’opéra Pražský žid à l’institut musical de J. L. Procházka.

1872 : présentation publique au Cercle des Artistes de Prague[15] d’extraits de l’opéra Bukovín (21 février). Représentation de l’opéra Pražský žid avec orchestre à l’occasion d’une académie musicale dans la salle Sophie le 14 mars. Première de la fantaisie orchestrale Pražský žid au Théâtre de la Nouvelle Ville[16] le 16 mai. Composition  du Trio avec piano en fa mineur, premières esquisses de la cantate Meluzina, opus 55 au mois de décembre.

1873 : Le compositeur se marie avec Růžena Hanušová, fille d’un meunier de Jilemnice (20 février). Z. Fibich achève ensuite sa première messe[17] (2 mars). Première du Trio avec piano en fa mineur, à la salle Sophie le 9 mai. Composition du premier poème symphonique Othello, opus 6, d’après l’œuvre de W. Shakespeare puis d’un autre poême symphonique Záboj, Slavoj a Luděk, opus 37, sur un motif inspiré par un texte du manuscrit de Dvůr Králové.

Z. Fibich écrit en 24 heures, après un pari, l’Ouverture pour une comédie (Veseloherní Ouvertura), opus 35 (2-3 juillet).

Les époux Fibich partent au mois de septembre pour Vilnius en Lituanie où Z. Fibich est engagé comme professeur de chant choral sur la recommandation du compositeur tchèque B. Smetana[18]. Au mois de novembre le Théâtre provisoire[19] lui propose de mettre en scène son opéra Bukovín.

Création le 7 décembre du poème symphonique Othello à la salle Sophie sous la direction de B. Smetana.

Le 12 décembre a lieu au Cercle des Artistes la première de la version à quatre mains du poème symphonique Záboj, Slavoj a Luděk.

1874 : naissance à Vilnius de ses deux enfants jumeaux, Richard et Elza. Mort de Richard. Z. Fibich écrit sous l’influence de cet évènement son quatuor avec piano en mi bémol majeur, opus 11. Il termine le 6 mars son quatuor à cordes en la majeur .

Voyage à Prague. Le 16 mars, il participe aux répétitions de son opéra Bukovín au Théâtre Provisoire et assiste à la première de son quatuor à cordes en la majeur (19 mars).

Adolf Čech[20] dirige, en présence du compositeur, son Ouverture pour une comédie, opus 35[21] (24 mars). Retour à Vilnius.

L’opéra Bukovín est créé le 16 avril sous la direction d’Adolf Čech et dans une mise en scène de Edmund Chvalovský[22]. La chanteuse Betty Hanušová[23], sœur de la première femme de Z. Fibich et future seconde épouse du compositeur, interprète le rôle d’Eliška. Le 25 mai sont données au même concert, la première du scherzo de la Symphonie en ré mineur opus 13 d’A. Dvořák[24] et la première du poème symphonique de Fibich Záboj, Slavoj a Luděk sous la direction d’A. Čech.

Composition des esquisses d’un nouveau poême symphonique Toman a Lesní panna[25], opus 49.

Au mois d’août, Z. Fibich rentre à Prague. Ružena Fibichová meurt le 4 octobre. En décembre Fibich compose son premier mélodrame avec piano Štědrý den[26], opus 9, sur une ballade de Karel Jaromír Erben[27]. Fibich orchestrera ce mélodrame en 1880. Début de la composition de son opéra Blaník, opus 50, d’après un livret de l’écrivaine Eliška Krásnohorská[28]. Il participe aux activités du Cercle des Artistes.

1875 : première du Quintette avec piano en mi bémol majeur, opus 11 (2 février) puis achèvement du poême symphonique Toman a Lesní panna (22 février). Z. Fibich publie dans le numéro 16 du journal Dalibor sa première critique sur l’édition du Quatuor à cordes en la mineur de Dvořák (17 avril).  

Il se remarie avec la chanteuse Betty Hanušová[29] (23 août). Vers la fin de l’année Z. Fibich devient chef d’orchestre en second du Théâtre Provisoire de Prague.

Création le 10 novembre du mélodrame Štědrý den (récitante Otýlie Sklenářová-Malá[30]). Z. Fibich dirige les mélodrames de Jiří Benda, Arianne à Naxos et Médée au Théâtre provisoire de Prague (22 décembre).

1876 : Z. Fibich achève sa cantate Meluzína (21 mars).

Sa fille Elsa, âgée de deux ans et demi et issue de son premier mariage, meurt le 6 juin. Naissance le 3 septembre de son deuxième fils prénommé Richard.

Adolf Čech dirige la première de la cantate Meluzína à la salle Sophie (10 décembre). Au même concert est donnée la première de la sérénade en mi majeur d’A. Dvořák.

1877 : Z. Fibich termine son opéra Blaník, sur le livret d’Eliška Krásnohorská (18 janvier) et commence à composer sa première symphonie en fa majeur, opus 17. Première du chœur pour voix d’hommes Tichá noc (Nuit calme) conjointement avec Písní na moři (Chants au bord de la mer) de B. Smetana, Milenka travička, a Huslař (Le ménétrier) d’A. Dvořák à l’occasion du concert de la société chorale du Hlalol de Prague (4 mars).

Le 4 décembre Z. Fibich achève un nouveau mélodrame Pomsta květin (La vengeance des fleurs) d’après d’après un cycle de poèmes de F. Freiligrath traduit par Jaroslav Vrchlický[31].

1878 : Z. Fibich abandonne son poste de chef d’orchestre au Théâtre provisoire (15 juillet). Il achève son quatuor en sol majeur, opus 8 (17 septembre). Il est nommé chef du chœur de l’église russe orthodoxe de Prague (1er octobre), compose un nouveau mélodrame Věčnost[32], opus 14 sur un texte de Rudolf Mayer[33]. Sa cantate, écrite pour le 500ème anniversaire de la mort du roi de Bohême et empereur du Saint Empire Germanique, Charles IV, est interprétée lors du concert de la société chorale du Hlalol de Prague du 29 novembre.

1879 : interprétation des premier et deuxième mouvements de sa première symphonie en fa majeur, opus 17.

1880 : Z. Fibich achève son poême symphonique Bouře[34] opus 46, d’après la pièce de W. Shakespeare (1er mai). L’œuvre est créée par A. Čech au Nouveau Théâtre tchèque le 22 mai. Il commence la cantate Jarní romance (Romance printanière). Son Quatuor avec piano en mi bémol majeur, opus 11 est interprêté à Vienne et édité avec son mélodrame Štědrý den au mois de décembre.

1881 : création de la cantate Jarní romance à la salle Sophie de Prague (12 mars) puis de son poême symphonique Vesna sous la direction d’A. Čech (25 mars). Au même concert a lieu la première de la Symphonie en ré majeur d’A. Dvořák. 

Z. Fibich renonce à son poste de chef de chœur à l’église orthodoxe russe de Prague pour ne se consacrer qu’à  la composition et à l’enseignement privé (15 avril).

Le 28 septembre est créée sa cantate Jarní romance[35] avec l’ouverture de l’opéra Libuše et la Sérénade en mi majeur d’A. Dvořák pour la réouverture du Théâtre National de Prague. Première des mélodrames Pomsta květin et Věčnost avec l’actrice Otýlie Sklenářová-Malá (16 octobre) et de l’opéra Blaník (25 novembre). Le rôle de la Dame blanche est tenue par l’épouse du compositeur. Cette œuvre est récompensée par un deuxième prix au concours de composition du Théâtre National.

1882 : Z. Fibich commense à écrire son opéra Nevěsta messinská (La fïancée de Messine) sur un texte de Schiller traduit par O. Hostinský.

1883 : il termine son premier mélodrame avec orchestre Vodník, opus 15. Le 11 février a  lieu la première de cette œuvre à la salle Sophie (récitante Otýlie Sklenářová-Malá). Première également de Vodník (version avec piano) par le compositeur et Otýlie Sklenářová-Malá à Prague (11 mars). Il achève sa première symphonie en fa majeur, opus 17 (10 avril). Création de Thème et variations en si bémol majeur à la salle Sophie (11 avril) puis de la symphonie en fa majeur dirigée par A. Čech pour le concert du jubilé de la Maison des artistes (3 mai). Il travaille à partir de septembre avec Jan Malát[36] à la rédaction d’une méthode pédagogique pour piano. Collaboration avec J. Vrchlický pour le mélodrame Královna Ema.

La pièce Hudba k živému obrazu pro otevření Národního divadla (Musique avec un tableau vivant pour l’ouverture du Théâtre National) est jouée le 18 novembre au Théâtre National.

1884 : première de l’opéra La fïancée de Messine  au Théâtre national (28 mars) sous la direction d’Adolf Čech. Le rôle principale est tenu par Betty Fibichová. 

1885 : Otakar Hostinský publie un article essentiel  à propos du mélodrame dans la revue Lumír[37]. Première de Dvě Vigiliae à la salle Sophie (29 mars). Z. Fibich termine sa Missa brevis le 25 mai.

1886 : Noc na Karlštejně (Une nuit à Karlstein), opus 26 pour la pièce du même nom de J. Vrchlický. La création a lieu le 25 mars sous la direction d’A. Čech.

1887 : composition du cycle pour piano Z hor (De la montagne), opus 29, en Autriche (5-9 septembre).

1888 : 16 janvier, version pour piano du mélodrame Hakon, opus 30, sur une ballade de J. Vrchlický, le 17, version pour orchestre du même mélodrame.

Première de Hakon le 4 mars en version piano (Z. Fibich). Création avec orchestre du même mélodrame  le 11 mars à la salle Sophie sous la direction d’A. Čech (récitant Josef Šmaha). Z. Fibich commence la première partie de sa trilogie de mélodrames Hipodamie-Námluvy Pelopovy-Smír Tantalův à nouveau sur un texte de J. Vrchlický (13 mars).

1889 : Il termine Námluvy Pelopovy, opus 31, le 9 mai. Le 18 décembre il est élu président du département de musique de la section des Artistes.

1890 : première de Námluvy Pelopovy le 21 février sous la direction d’A. Čech au Théâtre national avec dans le rôle d’Hippodamie Marie Bittnerová[38] (18 représentations).  Z. Fibich commence à travailler à la suite de son tryptique (15 mars). Première de la pièce Midasovy uši (Les oreilles de Midas) de J. Vrchlický avec une musique signée Z. Fibich. Il est élu membre d’honneur de l’Académie des Sciences et des Arts (18 octobre). Il participe le 12 novembre au jubilé de la Société chorale Žerotín avec A. Dvořák et K. Bendl et dirige, le 16 du même mois, sa cantate Jarní Romance.

1891 : il travaille en janvier à sa trilogie de mélodrames (Hippodamie-Smrt Hippodamie, opus 33) et la terminera en juin.  Le 2 juin a lieu au Théâtre National la première de Smír Tantalův opus 32 (direction A. Čech). Dans le rôle d’Hippodamie Ludmila Danzerová[39] (six représentations). Composition des fanfáry  pour l’exposition impériale (21 septembre). Création du mélodrame Smrt Hippodamie (direction A. Čech). Dans le rôle d’Hippodamie, l’actrice Otýlie Sklenářová-Malá (six représentations).

1892 : début de la composition de l’ouverture solennelle Komenský opus 34. Cette œuvre sera dédiée à l’Académie tchèque des Sciences et des Arts en remerciement de son élection comme membre d’honneur. Elle est interprétée pour la première fois  à l’occasion du tricentennaire de la naissance de Jan Amos Komenský (Comenius)[40] sous la baguette d’A. Čech le 26 mars. Première de la pièce théâtrale Pietro Aretino de J. Vrchlický avec une musique de scène de Z. Fibich (30 avril). A partir du 1er juillet le compositeur se rapproche intimement de son élève Anežka Schulzová, inspiratrice de nombreuses œuvres de sa dernière période créatrice (1892-1899). Le 3 juin son mélodrame Námluvy Pelopovy est donné avec succès à Vienne par le Théâtre National de Prague. On trouve également au programme de cette tournée viennoise Prodana Nevěsta, Dalibor de B. Smetana et Dimitri d’A. Dvořák. Z. Fibich commence à composer le 3 octobre sa deuxième symphonie en mi bémol majeur. Hans Richter dirige à Vienne Noc na Karlštejně (20 novembre).

1893 : Z. Fibich achève sa deuxième symphonie en mi bémol majeur opus 38 le 16 février. Sa trilogie de mélodrames est représentée au Théâtre National pour le quarantième anniversaire de J. Vrchlický (16-18 février). Námluvy Pelopovy est créé en Belgique à Anvers (6 mars).  Le 9 avril a lieu la première de sa seconde symphonie au Rudolfinum, dirigée par le compositeur lui-même. Il écrit son tableau poétique pour orchestre V podvečer opus 39, description de ses  moments intimes avec A. Schulzova sur l’île Sophie, commence au printemps son opéra Bouře sur un livret de J. Vrchlický d’après la pièce de W. Shakespeare. Hans Richter donne sa deuxième symphonie en mi bémol majeur avec la Philharmonie de Vienne le 10 décembre dans la capitale impériale.

1894 : représentation de Noc v Karlštejně à Budapest (10 février). Le quintette en ré majeur opus 42 écrit à la fin de l’année précédente est créé le 11 mars. A. Čech dirige en création V podvečer (8 avril). Z. Fibich termine son opéra Bouře (octobre) et commence à écrire Heda, opus 43, opéra sur un livret d’A. Schulzová d’après le Don Juan de Byron.

1895 : première de Bouře au Théâtre National dirigé par A. Čech.

1896 : après avoir achevé Heda, il commence Šárka, opéra sur un nouveau livret d’A. Schulzová. Le 12 février a lieu la première de Heda au Théâtre National (direction A. Čech). Othello est représenté à Dresde au mois de mars.

La pièce de Julius Zeyer Neklans avec une musique de scène de Z. Fibich est en donné en création le 30 mars.

1897 : l’opéra Šárka opus 51 est achevé (24 mars). Le compositeur quitte sa famille et s’installe dans un nouvel appartement à Prague en septembre. Il assiste à l’enterrement de K. Bendl ( 23 septembre). Le 28 décembre a lieu la première de Šárka au Théâtre National (direction A. Čech et costumes  du peintre M. Aleš[41]).

1898 : Z. Fibich compose son ouverture Oldřich a Božena, opus 52 (février-mai), sa troisième symphonie en mi  bémol majeur opus 53, Dojmy z venkova (Impressions de la campagne) opus 54 (mai-juillet), son opéra Helga opus 55 (livret d’ d’A. Schulzová) première partie de son œuvre lyrique en deux parties Pád Arkuna (La chute d’Arkun) et commence à écrire Dargun opus 60, deuxième partie de Pád Arkuna. Le 2 décembre a lieu la première de Šárka à Brno.

1899 :  Z. Fibich est engagé comme dramaturge pour l’opéra au Théâtre National (1er mars). Il interprète en création sa troisième symphonie, Dojmy z venkova, et la version orchestrale de son mélodrame Štědrý den (récitante Otýlie Sklenářová-Malá) le 7 mars. Le cycle pour piano Malířské studie, opus 56, commencé depuis 1892 est achevé. L’ouverture Oldřich a Božena est créée sous la direction d’A. Čech à la salle Sophie (26 mai). 

Il achève Nálady, dojmy a upomínky (humeurs, impressions et souvenirs) à l’automne.

1900 : Z. Fibich met fin à sa collaboration avec le Théâtre National (30 juin) et meurt le 15 octobre. Karel Kovařovic dirige la première de Pád Arkuna au Théâtre National (9 novembre). Son Idylle pour orchestre V Podvečer est jouée à Paris par l'orchestre Colonne dirigé par Oskar Nedbal (23 juillet).

A. Schulzová[42] publie cette même année une biographie de Z. Fibich sous le titre Zdenko Fibich, eine musikalische Silhuette.


Sources



Eric Baude,Tours le 15 février 2005.

Notes

[1] Lesmistr.

[2] 1817-1868. Compositeur, violoniste, organiste et pédagogue. Directeur de l’Académie Sophie de 1855 à 1859. Il fut également candidat au poste de Directeur du Conservatoire de Prague (1865) et, entre autres fonctions, membre du comité du Cercle des artistes (Umělecká Beseda). 

[3] Le musicologue anglais John Tyrrell indique l’année 1862.

[4] ou Dreyšok, 1824-1869. Violoniste et frère du pianiste virtuose et compositeur Alexander Dreyschok (1818-1869). Les deux frêres sont nés à Žáky où s’installera la famille de Z. Fibich en 1868.

[5] 1794-1870. Pianiste virtuose, chef d’orchestre et compositeur né à Prague. Il devint professeur « principal » de piano du Conservatoire de Leipzig, fondé par F. Mendelssohnn en 1843.

[6] 1808-1879, compositeur, théoricien allemand, professeur d’harmonie et de contrepoint au Conservatoire de Leipzig, cantor de la Thomasschule (1868).

[7] 1831-1902, ancien élève de Liszt à Weimar, professeur de piano, de contrepoint et d’harmonie au Conservatoire de Leipzig.

[8] Perdu ou détruit. (J. Tyrrell).

[9] 1811-1893. Frère de Theodor et de Franz Lachner, chef d’orchestre à Vienne (Kärntnertort Theater) puis à Mannheim (Kapell Meister).

[10] 1813-1877. Ecrivain tchèque patriote, auteur de nombreux livrets d’opéra pour B. Smetana (La fïancée vendue, Les brandebourgeois en Bohême), V. Blodek, K. Šebor, K. Bendl…

[11] 1847-1910. Critique, journaliste, professeur d’esthétique, membre du Cercle des Artistes, professeur d’histoire de la musique au Conservatoire de Prague, d’histoire des Arts Plastiques, d’histoire du théâtre, président de la Société d’ethnographie et de l’union philosophique.  Auteur du livret de l’opéra de Z. Fibich La fïancée de Messine. Il prit le parti de B. Smetana.

[12] 1812-1896

[13] 1835-1874. Poète lyrique tchèque. Ses poêmes ont été mis en musique par de nombreux compositeurs  (Smetana, Dvořák, Bendl, Palla, Fibich, Foerster…)

[14] 1837-1888. Critique musical, compositeur, élève et ami de B. Smetana, un des fondateurs de la société chorale du Hlalol de Prague.

[15] Umělecká Beseda.

[16] Novoměstké Divadlo.

[17] Détruite. (J. Tyrrell)

[18] 1824-1884.

[19] Prozatimní Divadlo.

[20] 1841-1903. Il dirigea les créations de nombreuses œuvres de B. Smetana, A. Dvořák, Z. Fibich et également la première de Lohengrin de Wagner à Prague.

[21] A l’origine opus 19. (J. Tyrrell)

[22] 1839-1934. Metteur en scène, comédien. Il fut le premier à appliquer en Bohême les idées de Smetana et mit en scène les premières des opéras Hubička (1876), Tajemství (1878), Prodaná nevěsta (1873), Dvě vdovy (1874)…

[23] Betty Fibichová (1846-1901), chanteuse alto. Elle chante au Théâtre provisoire puis au Théâtre National de Prague après avoir débuté sa carrière à Karlovy Vary. Elle participa à toutes les premières des opéras de B. Smetana depuis la création de Hubička(Le baiser). Z. Fibich écrira pour elle plusieurs rôles dont celui d’Isabelle dans son opéra NevěstaMessinská (La fïancée de Messine ).

[24] 1841-1904.

[25] Toman et la fée des bois.

[26] La veille de Noël.

[27] 1811-1870.

[28] 1847-1926.

[29] 1875-1941. Elle chante le rôle de Kostelnička pour la première de Jenůfa de L. Janáček (1904), de Libuše de B. Smetana à Brno (1899). Elle chanta également les rôles de Rusalka (Dvořák), de Hedvika dans Le mur du diable,  de Milada dans Dalibor,de Mařenka dans La fîancée vendue, de Vendulka dans Le baiser, opéras de B. Smetana, de Šárka et de Hedy  de Z. Fibich, de la Tosca (G. Puccini) et de Aïda (G. Verdi).

[30] 1844-1912, professeur d’Ema Destinnová.

[31] 1853-1912.

[32] L’éternité.

[33] 1837-1865. Poète tchèque.

[34] La tempête.

[35] Romance printanière.

[36] 1843-1915.

[37] Revue littéraire tchèque fondée par Svatopluk Čech et Otakar Hostinský. La revue sera publiée de 1873 jusqu’au début de la deuxième guerre mondiale.

[38] 1854-1898.

[39] 1859-1917.

[40] 1592-1670.

[41] 1852-1913, peintre illustrateur, décorateur du Théâtre National et auteur de costumes et de décors pour l’opéra (Libuše, Sárka...).

[42] Sous le pseudonyme de Carl Ludwig Richter.

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