Jenufa : l'argument

Acte I

En été. Jenufa, une jeune femme attend le retour de son amant Steva. C'est le jour du recrutement pour l'armée. Laca, le demi-frère de Steva, (voir la famille Buryja) se sent délaissé par tous les membres de la famille, de la grand-mère à Jenufa dont il est secrétement amoureux. Steva, entouré des autres jeunes villageois recrutés, revient ivre. Il n'a pas été recruté, lui. Jenufa, enceinte de lui, sans l'en avoir informé, se trouve rassurée ; le mariage pourra avoir lieu et son honneur sera sauf. Au milieu des danses, Kostelnicka, la sacristine, belle-mère de Jenufa, intervient. Elle impose un délai d'un an à Steva, pour le guérir de son goût immodéré pour l'alcool. À l'issue de cette épreuve, le mariage avec Jenufa pourra être célébré. Laca, dans un geste de jalousie, défigure la jeune femme.

Acte II

Pendant l'hiver. Intérieur de la maison. L'enfant de Jenufa et Steva est né il y a quelques jours. Elle déborde d'amour pour lui. Kostelnicka convoque Steva pour fixer le mariage. Celui-ci, volage, lui révèle qu'il s'est fiancé avec Karolka, la fille du maire. Laca vient demander si Jenufa est de retour de Vienne (où sa belle-mère prétend qu'elle habite, heureuse de ce stratagème pour cacher la grossesse). Kostelnicka lui révèle la naissance de l'enfant de Jenufa et de son rival. Elle comprend que cet enfant représente un obstacle au mariage de la jeune femme dont Laca est toujours amoureux, mais qui marque un moment d'hésitation face à cette noiuvelle situation. Elle fait disparaître le bébé en le noyant dans la rivière gelée alors qu'elle affirme que l'enfant est mort pendant un prétendu délire fiévreux de la jeune femme. Laca propose à Jenufa de l'épouser.

Acte III

Au printemps. Jour de mariage de Jenufa et Laca. Steva, Karolka, le maire et sa femme viennent présenter leurs voeux. Kostelnicka, malade, réagit comme un animal aux abois Mais on a découvert le cadavre d'un enfant que Jenufa reconnait comme son bébé. Kostelnicka avoue son crime. Jenufa lui pardonne. Laca et elle décident d'affronter ensemble l'avenir.

J. Colomb - juin 2003

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